La télésurveillance des prothèses cardiaques implantables a démarré en France en 2001 après l’implantation du premier pacemaker télé-communiquant au CHU de Bordeaux.
Le CHU en est aujourd’hui leader, avec une file active de plus de 5722 patients à ce jour, soit l’activité la plus importante de France.
Qu’est-ce que la télémédecine ?
La télémédecine est une pratique médicale à distance qui utilise les nouvelles technologies pour mettre en lien, entre eux ou avec un patient, un ou plusieurs professionnels de santé. Elle répond notamment au besoin d’un suivi approfondi plus sûr, nécessaire dans le cas des maladies cardiaques.
La télésurveillance est un des cinq actes de la télémédecine. Elle permet à un professionnel d’interpréter à distance les données recueillies sur le lieu de vie du patient.
Comment ça fonctionne ?
Les données de la prothèse cardiaque sont transmises régulièrement, via un télétransmetteur, un boîtier, placé au domicile du patient. Sur des sites Internet dédiés, les techniciens de télémédecine assurent quotidiennement le recueil et l’analyse des transmissions reçues. Ils soumettent au médecin les alertes jugées pertinentes pour la prise en charge des patients.
Et au pôle cardio-thoracique du CHU de Bordeaux ?
Dans le service de rythmologie, trois médecins et des personnels de recherche clinique forment une équipe dédiée à la mise en place et à la gestion de la télésurveillance.
Cette activité, plébiscitée par les médecins comme par les patients, est devenue la modalité de choix pour le suivi des prothèses cardiaques.
Depuis 2012, le télésuivi est également assuré pour d’autres centres partenaires, qui bénéficient de l’expertise bordelaise.
Et en pédiode de coronavirus, comment le télésuivi s'organise ?
Les équipes de télésurveillance assurent une continuité du suivi des patients, y compris dans les circonstances exceptionnelles actuelles.
Organisée en partie en télétravail et sur place, l'équipe continue le monitoring des 5722 patients.