Le 27 mars les équipes du CHU de Bordeaux ont pris en charge le 5000ème patient en télésuivi en cardiologie. Pionnier de la discipline, le CHU de
Bordeaux en est aujourd’hui leader, avec l'activité la plus importante de France, toutes spécialités confondues.
La télémédecine est une pratique médicale à distance mettant en lien, entre eux ou avec un patient, un ou plusieurs professionnels de santé.
Parmi ces professionnels figure nécessairement un professionnel médical et, le cas échéant, d’autres professionnels paramédicaux.
La télésurveillance est un des cinq actes de la télémédecine. La télésurveillance des prothèses cardiaques implantables a démarré en France en 2001 après l’implantation du premier pacemaker télécommuniquant à Bordeaux.
Comment ça fonctionne ?
Via un télétransmetteur placé au domicile du patient, les données de la prothèse cardiaque sont transmises régulièrement. Sur des sites internet dédiés, le/la technicien(e) de télémédecine assure quotidiennement le recueil et l’analyse des transmissions reçues. Il soumet au médecin les alertes jugées pertinentes pour la prise en charge du patient.
Et au CHU de Bordeaux ?
Dans le service de rythmologie, trois médecins et des personnels de recherche clinique forment une équipe dédiée à la mise en place et à la gestion de la télésurveillance.
Cette activité, plébiscitée par les médecins comme par les patients, est devenue la modalité de choix pour le suivi des prothèses cardiaques.
Depuis 2012, le télésuivi est également assuré pour d’autres centres partenaires, qui bénéficient de l’expertise bordelaise.
De très nombreuses études ont permis de démontrer son intérêt tant pour l’amélioration du parcours de soin que pour la sécurité des patients.